Je désirais voir un signe sur la terre pour m'assurer de la parole de Dieu,
Et que les choses invisibles sont, en effet, telles que Jésus a dit de les croire.
Car alors si je possédais ce signe certain, je serais exempt de tout doute et je marcherais sans aucune crainte dans le devoir.
Et un jour, rencontrant Jésus je l'abordai et je lui exposai mon désir,
Ajoutant que s'il faisait cela seulement, je ne lui demanderais ensuite plus rien.
Jésus me répondit : Je veux te montrer ce signe, et en ce moment même tu le vois.
Mais comme en disant ces mots Jésus n'avait fait aucun geste, je regardai avec étonnement et je ne voyais rien de nouveau. Mais il dit : C'est moi qui suis le signe.Je désirais avoir un signe sur moi pour m'assurer que je suis aimé de Dieu.
Et que Dieu ne s'est pas découragé par mes péchés, et que considérant à quel point j'ai abusé de lui, il ne me prive cependant pas de sa grâce.
Et j'importunai Dieu par mon insistance, tant qu'à la fin un ange vint de la part de Dieu et me dit :
Tu es exaucé. Dieu fera sur toi un signe certain, et tu sauras que tu es aimé. - Et il me présenta un miroir.
Et comme j'interrogeais l'ange sur l'usage de ce présent, et quel serait le signe de Dieu, l'ange me répondit :
- Regarde ta vie.Je désirais savoir ce qui est écrit au ciel dans le livre.
Car il y a dans l'éternité un livre où sont inscrits tous ceux que le Seigneur connaît et qu'il ne rejette pas.
Et si quelqu'un est consigné dans ce livre, alors celui-là est certainement prédestiné.
Et nuit et jour je suppliais le Seigneur de me faire voir le livre à la page de mon nom, et ainsi je saurais ce que je dois penser de mon salut.
Alors le Seigneur céda à mon désir. Il me dit :
- Tu verras le livre de vie, tel que de toute éternité je l'ai lu. Il me montra le livre, auquel pendait un stylet, et il l'ouvrit devant moi : la page était blanche.
Et me présentant le stylet, le Seigneur me dit :
- Ecris toi-même.